Faut-il supprimer le bac ?

Le bac, créé en 1808, est « une institution sociale et politique », comme l'écrivait déjà le sociologue Émile Boutmy en… 1899. S'il a été un repère, tant universitaire que social, jusqu'au milieu de XXe siècle, il ne joue plus ce rôle, dévalué par son niveau, en baisse constante, et par son taux de réussite grandissant mais de plus en plus artificiel. Il a pourtant ses défenseurs, dans un monde où les réformes profondes ne sont pas de mise, et où l'on préfère, comme l'explique Jean Dhombres à propos des programmes de mathématiques, modifier l'existant par petites touches qui se juxtaposent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de véritables lignes directrices. Voilà de quoi nourrir un dossier sensible !

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Les mathématiques ont connu, connaissent, et connaîtront encore des vagues de réformes. Cela vaut pour les écoles de mathématiques et les grands courants de recherche, mais également pour les mathématiques élémentaires, celles que l'on apprend au lycée dans la plupart des pays du monde.


Surtout, gardons-le !

Élisabeth Busser
Il est facile de céder au chant des sirènes qui discréditent le bac pour mieux pouvoir le supprimer. Une majorité dans le pays souhaite cependant garder ce marqueur d'"élitisme républicain".


Supprimer le bac 

Martine Brilleaud et Gilles Cohen
Le bac, créé en 1808, a été un repère, tant universitaire que social, jusqu'au milieu de XXe siècle. Il ne joue plus ce rôle, dévalué par son niveau, en baisse constante, et par son taux de réussite grandissant mais de plus en plus artificiel. Ne faudrait-il pas passer à autre chose ?


En bref : Le logiciel APB

Gilles Cohen et Bertrand Hauchecorne

Un logiciel répartit les étudiants fraîchement reçus au baccalauréat en fonction de leurs voeux. Mais l'opacité de son fonctionnement autorise un certain nombre de craintes.



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