Mileva Maric-Einstein : un rôle sous-estimé ?

Alice Ernoult



Madame Einstein

Marie BENEDICT
Presses de la cité
2018
330 pages
20.5 €

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Madame Einstein, premier roman de Marie Benedict est écrit à la première personne, à la manière d’un journal. Dès la première page, le décor est planté : 20 octobre 1896, Mileva se présente à son premier cours à l’Institut polytechnique de Zurich et doit affronter la stupéfaction et le mépris du professeur et des cinq étudiants présents. Sa détermination pour étudier les mathématiques et la physique, sa force de caractère, le soutien de son père, lui donnent la force de ne pas renoncer.

Dans les mois qui suivent, Mileva noue des amitiés avec les filles logées dans la même pension qu’elle… et avec monsieur Einstein. Celui-ci la reconnaît immédiatement comme une mathématicienne et physicienne brillante. Ensemble, ils partagent le goût de la musique et des discussions sur les dernières recherches en physique dans les cafés zurichois. Cette relation qui semble si évidente ne le restera pourtant pas toujours.

Les travaux scientifiques de Mileva Maric-Einstein sont restés longtemps mal connus, mais, dans les années 1980, des lettres échangées entre elle et son mari ont ouvert un débat : quel a été le rôle exact de la discrète épouse dans la découverte de la théorie de la relativité ? L’auteure ne prétend pas trancher ce débat, mais en appui sur des sources historiques elle partage avec le lecteur sa fascination pour le destin de Madame Einstein.



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