Parmi dix mille molécules d’air sec, on compte quatre molécules de gaz carbonique. On en comptait une de moins il y a un siècle : la progression est de 33 %, certes, mais sur une très faible valeur. Peuvent s’y ajouter jusqu’à cinq cents molécules de vapeur d’eau.
Les molécules d’eau et de gaz carbonique sont composées d’au moins deux atomes différents (deux atomes d’hydrogène H et un atome d’oxygène O forment une molécule d’eau, H 2O, un atome de carbone C et deux atomes d’oxygène forment une molécule de dioxyde de carbone, CO2 ). Les vibrations de ces molécules absorbent le rayonnement thermique de la Terre à des fréquences spécifiques, 20 et 70 THz (pour térahertz, soit 1012 hertz) dans le cas du CO2.
Attribuée à plus d’un siècle de combustion de charbon, puis de pétrole et de gaz naturel, une molécule de CO2 supplémentaire parmi dix mille ou dix mille cinq cents, est-ce trop ? Cet accroissement permet par exemple de conforter le CO2, par photosynthèse, dans son rôle de nourriture d’une végétation en manque de son nutriment préféré. En trente-trois ans, ce supplément a enrichi la planète de l’équivalent d’un sixième continent vert, dont la superficie atteint l’équivalent de dix-huit millions de ...
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