Teja Krašek sur les traces d'Escher


Jean-Jacques Dupas

Née à Celje en Slovénie, Matjuska Teja Krašek (prononcer « Teilla Krachek ») vit et travaille à Ljubljana. Ses œuvres s'inspirent de sa fascination pour les symétries, les fractales, et plus généralement la beauté qu'elle voit dans les mathématiques. Elle a accepté de nous faire partager sa passion.

Tangente : On vous a découverte en France en lisant le magnifique ouvrage de Clifford Alan Pickover le Beau Livre des maths (Dunod, 2010), pour lequel vous avez réalisé plusieurs illustrations. Comment l’avez-vous rencontré ?

Teja Krašek : Comme je m’intéresse à la géométrie et à la symétrie, je connaissais Clifford Pickover au travers de ses précédents livres. C’est un auteur prolixe, qui a plus de cinquante ouvrages à son actif. Lui et moi partageons de nombreux intérêts communs : nous sommes tous deux fascinés par la ligne de crête qui se situe entre la géométrie et l’art, nous sommes émerveillés par l’histoire de la science, les diverses formes de symétrie et la beauté infinie des fractales…

Notre collaboration a commencé quand il m’a invitée à son groupe de réflexion en ligne. Depuis, nous avons créé ensemble des œuvres d’art et j’ai eu le privilège de relire et commenter ses ouvrages. Certaines de mes œuvres ont été réalisées spécialement pour The Moebius Strip (Basic Books, 2007), le Beau Livre de la physique (Dunod, 2012), et son best-seller international, le Beau Livre des maths.

 


Happy Fractal Creatures.

 

Quelles sont vos connections avec les mathématiques ?

L’élégance ... Lire la suite


références

• Les fractales. Bibliothèque Tangente 18, 2019.
• L'art fractal de Jérémie Brunet. POLE, 2014.
• Dossier « Martin Gardner ». Tangente 136, 2010.
• Dossier « Benoît Mandelbrot ». Tangente 138, 2011.