En économie aussi


Jacques Bair et Bertrand Hauchecorne

En économie, comme dans la vie courante, les taux sont omniprésents. Voyons comment.

Les taux se resserrent

Les économistes s'intéressent fréquemment à des variables quantitatives telles que quantités (produites ou consommées), prix… Ces diverses grandeurs sont assez souvent relativisées, c'est-à-dire traduites en pourcentages. Elles deviennent alors par exemple de l'élasticité ou des taux.

 

Le verbe latin taxare a connu divers sens au cours du temps : il signifiait d'abord « blâmer », puis « évaluer » et enfin « taxer ». Il a ensuite donné naissance, en ancien français, au verbe tausser, qui s'écrivait encore tauxer, dont le déverbal est taux. À la Renaissance, ce substantif désignait une taxe ou un impôt ; bien plus tard, il indiquait également une proportion ou un pourcentage.

 

Pour les économistes et les gestionnaires, un taux peut désigner un prix fixé par la loi ou par l'usage. C'est le cas pour un taux de change, qui est le prix d'une monnaie exprimé par rapport à une monnaie étrangère. Mais ce même mot peut également renvoyer à un pourcentage.

 

 

Les taux vus comme pourcentages

 Le taux d'intérêt est le montant, exprimé en pourcentage, des intérêts produits par une somme d'argent sur une période de référence. Ainsi, un taux d'intérêt annuel de 2% génère un intérêt de deux euros pour un placement ... Lire la suite gratuitement