Et si notre univers était en fait discret ? Une théorie audacieuse, la gravitation quantique à boucles, si elle était vérifiée, permettrait de réconcilier la physique des champs gravitationnels macroscopiques et la physique quantique. Le spin y joue un rôle fondamental.

L’ambition d’un modèle cosmologique est énorme. Il s’agit de comprendre l’univers dans son ensemble ; d’expliquer comment se sont formés les galaxies, les amas de galaxies, les superamas ; de proposer une version de leur histoire, cohérente, tout en étant en conformité avec l’ensemble des observations. On distingue aussi plusieurs catégories de modèles. À partir de différentes extensions et conjectures de la relativité générale pouvant définir chacune une géométrie, certains modèles se concentrent sur les objets présents dans l’espace et le temps. Enfin, des modèles se spécialisent dans la naissance de l’univers, constituant les cosmologies primordiales (Big Bang). La vision que nous avons de l’univers est limitée car l’observation nous en parvient à vitesse finie (via les ondes électromagnétiques et les ondes gravitationnelles par exemple), ce qui implique que notre champ d’observation ne constitue jamais qu’une partie de l’univers que nous entendons décrire totalement.

 

Rendre l’univers statique

Des hypothèses lourdes doivent donc être consenties. Un modèle cosmologique se contentera de fournir une description possible de l’univers, en accord avec l’ensemble des observations. Il n’est pas certain ... Lire la suite