Au milieu de la révolution quantique


Marc Leconte

Au début du XXe siècle, la théorie des quanta met en ébullition la communauté scientifique mondiale.

Deux nuages en cette fin de XIXe siècle

L’image est connue : en 1900, William Thomson (1824-1907), plus connu sous le nom de Lord Kelvin, l’un des plus grands physiciens du XIXe siècle, évoque les extraordinaires avancées de la science au cours du siècle finissant. Mais, ajoute-t-il, deux nuages assombrissent un peu cette appréciation. Il s’agit du résultat négatif de l’expérience de Michelson et Morley et de la contradiction entre la théorie et l’expérience pour le rayonnement du corps noir (voir Mathématiques et Physique, Bibliothèque Tangente 69, 2019 et les Équations de la physique moderne, Bibliothèque Tangente 71, 2020).

Le premier nuage devait amener à une nouvelle définition du temps et de l’espace avec la relativité restreinte. Le second devait conduire à la théorie quantique en 1900 avec Max Planck.

 

Un discret portrait se trouve sur la façade du lycée Henri-Poincaré de Nancy…

 

Max Planck et le corps noir

En ce début de XXe siècle, Max Planck postule que les échanges d’énergie dans un corps noir s’effectuent non de manière continue, comme on pouvait s’y attendre (à l’époque), mais de manière discontinue. Le corps noir (un objet idéal qui absorberait toute lumière, ... Lire la suite