Dans ce premier roman, l’auteur, Zia Haider Rahman, met en scène deux personnages, un banquier d’affaires, le narrateur, et son ami Zafar dans une longue conversation toute en digressions sur « des questions très simples ». C’est dans ces questions très simples que se rencontrent l’histoire, la littérature, et aussi… les mathématiques dont, pour Zafar, « la dimension essentielle est toujours le trajet, pas la destination, la preuve du théorème, non pas la simple exposition ». « Je pense que dans le trajet, dit l’auteur, Zafar trouva un chez soi en mathématiques, un sentiment d’appartenance. »
Pourquoi ne parle-t-on pas plus souvent ainsi des mathématiques, plutôt que répéter comme un mantra « Oh, moi, les maths, je n’y ai jamais rien compris ! » ?