Le 2 mars 1830, Charles X dissout la chambre. Mais l’opposition sort encore renforcée des élections qui suivent en juin et juillet. Le roi tente alors un véritable coup de force constitutionnel avec les Ordonnances de Saint-Cloud (suspension du régime constitutionnel, dissolution de la Chambre, modification du régime électoral, censure de la presse), qu’il signe le 25 juillet 1830. Le lendemain, lundi 26 juillet, la publication des ordonnances plonge le pays dans un véritable état de stupeur.
Les Trois Glorieuses
Le 27 juillet, bravant les ordonnances, Le National, Le Temps, Le Globe et Le Journal du commerce paraissent sans autorisation et publient une protestation des journalistes. Aussitôt, le préfet de police de Paris ordonne la saisie des quatre journaux et l’arrestation des protestataires. De vives échauffourées ont lieu, les premiers groupes d’émeutiers commencent à se heurter à la gendarmerie aux alentours du Palais-Royal. C’est le début d’une révolution qui reste dans l’histoire sous le nom des Trois Glorieuses et qui prend fin le 29 juillet avec la fuite de la famille royale.