Ainsi, par définition, 1 Pa = 1 N / m2 (un newton par mètre carré). Dérivé des unités de base du Système international, le pascal dépend du kilogramme, du mètre et de la seconde via la relation 1 Pa = 1 kg·m–1·s–2. Cette unité est « assez petite » ; dans la pratique, on utilise des multiples comme l’hectopascal hPa (102) ou le mégapascal MPa (106). D’autres unités de pression sont utilisées en dehors du Système international. C’est notamment le cas du bar, utilisé en hydraulique ou en océanographie, qui vaut 105 pascals. On trouve aussi l’atmosphère (atm), qui vaut environ 1 013 hPa et est basée sur la pression atmosphérique moyenne à la surface de la mer, ou encore le millimètre de mercure (mmHg), utilisé pour la pression sanguine et très proche du torr (en hommage à Torricelli), qui vaut 1/760e d’atmosphère.
Le choix du nom apparaît dans les années 1950 avant d’être adopté, en France, au début des années 1960. Il faudra cependant attendre octobre 1971 pour que l’unité pascal soit officiellement validée lors de la quatorzième Conférence générale des poids et mesures, à Paris, en même temps que le siemens, unité mesurant la conductance (1 S = 1 Ω–1) et que la mole, unité de base de la quantité de matière.