
Martin Gardner ne s’est jamais considéré comme un mathématicien. Comme il l’écrit lui-même dans la préface de ses « dernières récréations » (The Last Recreations, Springer, 1997) : « Je n’avais pas suivi de cours de mathématiques lorsque j’étais étudiant à l’université de Chicago - ma matière principale était la philosophie - mais j’ai toujours aimé les mathématiques et je regrette parfois de ne pas avoir fait carrière dans ce domaine. Il suffit de jeter un coup d’œil aux collections de livres issues des colonnes [de ses chroniques pour le Scientific American] pour voir qu’elles sont devenues progressivement plus sophistiquées au fur et à mesure que j’en apprenais davantage sur les mathématiques. » Il a ainsi toujours fait preuve d’une immense modestie : « Je suis strictement un journaliste ; je me contente d’écrire sur ce que font les autres dans ce domaine. »
Une influence sur les mathématiciens professionnels
Les chroniques de Martin Gardner ont fortement influencé la vie de Ronald Graham et Persi Diaconis qu’elles ont orienté vers des études de mathématiques.
En plus de ces deux mathématiciens, Gardner a eu un impact sur les travaux de John Horton Conway. Avant son fameux « jeu de la vie », Conway avait développé, avec Michael S. ... Lire la suite gratuitement