Les jeux ont toujours été une source d'inspiration inépuisable pour Conway. Tant par l'étude des classique que par la création de nouvelles énigmes.

In memoriam

Il veut faire des maths depuis qu’il a onze ans.

Les nombres peu banals au début vont lui plaire :

Surréels, transfinis, et bien sûr les très grands.

Vers ses trente ans, il crée un monde cellulaire

Qui en un rien de temps devient très populaire.

Un de ses livres fait gagner à bien des jeux,

Les autres sont plutôt pour ses pairs, les matheux.

Il prouve par l’absurde et par la pandémie

Que l’on peut aussi perdre au grand jeu de la vie.

 

Savoir perdre quand on le doit

Conway a consacré une grande partie de son activité à l’étude de la théorie des jeux, dont les jeux impartiaux et les jeux de Nim (voir Des livres de référence). Un jeu impartial se joue à tour de rôle. Les coups autorisés dépendent uniquement de la position, et pas du joueur dont c’est le tour. C’est le cas des jeux de Nim, du jeu de Grundy, du jeu de Wythoff, ou encore de Sprouts (voir Jeux mathématiques, Bibliothèque Tangente 20, 2004 et Théorie des jeux, Bibliothèque Tangente 46, 2013).

Un jeu qui n’est pas impartial est qualifié de partisan. Les échecs ou le jeu de go ne sont pas impartiaux, ... Lire la suite