Les chimistes parlent couramment du nombre d’Avogadro, expression représentant le nombre de particules dans une mole de matière : il s’écrit 6,02214076 × 1023. C’est assurément un « grand » nombre, mais les mathématiciens, souvent confrontés aux carrés, aux cubes, aux diverses puissances nièmes, aux exponentielles, qui deviennent très vite « immenses », ont dû inventer des astuces de notation pour les écrire.
Une notation adaptée
Avec l’utilisation des ordinateurs, on a inventé la notation m n, qu’on a tendance à écrire aujourd’hui simplement m^n (en ne marquant que la pointe de la flèche verticale) qui, pour évoquer mn, permet d’éviter les exposants. Tout comme la multiplication est une addition itérée (m × n = m + m + … + m, n fois), l’exponentiation n’est autre qu’une multiplication itérée puisque mn = m × m × … × m , où figurent n exemplaires du facteur m, ce que traduit également la notation fléchée.
La notation se généralise à m n = m m … m, avec n exemplaires de m, puis à
m n = m m … m, ...
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