L'hyperboloïde, ami des architectes


Philippe Boulanger et Bertrand Hauchecorne

On compte plus de deux cents édifices architecturaux dans le monde en forme d'hyperboloïde.

 

Les premières structures

Regardez l'ombre du planétarium James-Smith-McDonnell de la ville de Saint-Louis (Missouri) aux États-Unis. Sur la photographie, la limite de l'ombre est elle une droite ?

 

Le planétarium est un hyperboloïde à une nappe obtenu par rotation d'une hyperbole autour d'un de ses axes, ou encore par rotation d'une droite autour d'un axe qui ne lui est pas coplanaire. C'est une surface réglée et les droites génératrices sont parfois matérialisées par des contreforts, comme sur le château d'eau de la ville des Essarts-le-Roi.

La limite de l'ombre sur le planétarium est celle d'un point du cercle supérieur : quand la génératrice rectiligne passant par ce point est dans la direction du soleil, la limite de l'ombre est une droite. Aux autres moments de la journée, la limite de l'ombre est une courbe.

 

On prétend parfois que la première structure hyperboloïde du monde serait la tour Choukhov de Nijni Novgorod construite en 1896. C'est oublier la gloriette de Buffon, gloire du Jardin des plantes au sommet du « labyrinthe » de massifs végétaux, dont la petite structure intermédiaire est hyperboloïdale.

 

Il s'agit de l'une des plus anciennes structures entièrement ... Lire la suite gratuitement