Le roi des nombres

C’est sans doute la plus fameuse constante de toutes les mathématiques après le 0 ou le 1. Le nombre π, dont l’histoire est plusieurs fois millénaire et continue de s’écrire de nos jours, exerce une fascination manifeste. Est-ce à cause de son omniprésence en géométrie et de son lien avec cette forme parfaite qu’est le cercle ? Ou parce que la suite infinie de ses décimales semble totalement aléatoire ? Ou encore à cause de l’abîme qui sépare la simplicité de sa définition de la difficulté que l’on a à établir ses propriétés ? Ce qui est certain, c’est que π continue à donner du travail aux scientifiques et à nous intriguer.

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C’est toute une histoire…

Jean-Jacques Dupas
La constante π est omniprésente en mathématiques. C’est sans aucun doute le nombre irrationnel, et même le nombre transcendant, le plus connu. Quelle est sa définition géométrique et pourquoi la retrouve-t-on dans toutes les branches des mathématiques ?


π étant par définition le rapport entre le périmètre du cercle et son diamètre, il serait commode que ce soit une fraction rationnelle, c’est-à-dire le quotient de deux nombres entiers. Malheureusement, ce n’est pas vrai ! Pire, diront certains, il est même transcendant…


Il est partout !

Guy Porthault
On retrouve π un peu partout, parfois même dans des domaines fantaisistes. En mathématiques, on le croise bien sûr en géométrie, on le rencontre en analyse, on l’aperçoit en théorie des nombres… Conséquence de cette omniprésence, il apparaît dans toutes les autres sciences !


Tout visiteur du Palais de la découverte ne peut qu’être fasciné par la succession des décimales de π dans la rotonde qui lui est dédiée. Les décimales semblent se suivre sans ordre apparent. Elles sont pourtant le résultat d’un calcul !


En bref : π = 3,2 selon la loi

Daniel Lignon

Enfin presque… car la proposition n’a pas abouti !



En bref : Un record

Daniel Lignon

La Journée mondiale de π a lieu chaque année le 14 mars : en effet, cette date s’écrit 3/14 selon les usages anglo-saxons.



En bref : Une coïncidence étonnante !

Daniel Lignon

Les frères Borwein, Jonathan (1951‒2016) et David (1953‒2020), ont beaucoup travaillé (et publié) sur le nombre π.



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